Étant bellocois d'origine, je n'ai pu manquer la traditionnelle ballade en gabarre mais à une époque assez ancienne où cette embarcation ne s'appelait pas encore Adèle et Clarisse. J'ai bien connu Adèle Pocillo qui assurait, parallèlement à un nommé Ricou, le passage en barque d'une rive à l'autre, avec quelquefois six à huit personnes à bord. Et dire qu'il n'y avait aucun gilet de sauvetage et qu'Adèle... ne savait pas nager. Le tarif était symbolique et il n'y avait pas encore la passerelle des Aubaredes pour traverser. A pied, le trajet de Beaulieu-sur-Dordogne à la plage par le pont représente une marche d'au moins 5 km aller et retour. Quant à Clarisse, je ne connais sur le quai, vers l'ancien plongeoir, qu'une agréable demeure dite "maison de la Clarisse". L'actuel propriétaire de la gabarre aura fait un amalgame des deux noms, sans doute pour appâter les clients. A Laroque-Gageac en Dordogne, la ballade en gabarre est une véritable institution commerciale très rentable avec un "parc" d'au moins quatre embarcations de la même entreprise.